Hector Berlioz (1803 – 1869): «Une puce gentille», dalla légende dramatique La damnation de Faust (1846, da Goethe), parte 2ª, scena 6ª. Gabriel Bacquier, baritono; London Symphony Orchestra, dir. Georges Prêtre.
Walter Braunfels (19 dicembre 1882 – 1954): Phantastische Erscheinungen eines Themas von Berlioz op. 25 (1914-17). ORF Radio-Symphonieorchester Wien, dir. Dennis Russell Davies.
Hector Berlioz (11 dicembre 1803-1869): La mort d’Ophélie, ballade op. 18 n. 2, H. 92 (1842); testo di Ernest Legouvé. Cecilia Bartoli, mezzosoprano; Myung-Whun Chung, pianoforte.
Auprès d’un torrent Ophélie
cueillait, tout en suivant le bord,
dans sa douce et tendre folie,
des pervenches, des boutons d’or,
des iris aux couleurs d’opale,
et de ces fleurs d’un rose pâle
qu’on appelle des doigts de mort.
Puis, élevant sur ses mains blanches
les riants trésors du matin,
elle les suspendait aux branches,
aux branches d’un saule voisin.
Mais trop faible le rameau plie,
se brise, et la pauvre Ophélie
tombe, sa guirlande à la main.
Quelques instants sa robe enflée
la tint encor sur le courant
et, comme une voile gonflée,
elle flottait toujours chantant,
chantant quelque vieille ballade,
chantant ainsi qu’une naïade
née au milieu de ce torrent.
Mais cette étrange mélodie
passa, rapide comme un son.
Par les flots la robe alourdie
bientôt dans l’abîme profond
entraîna la pauvre insensée,
laissant à peine commencée
sa mélodieuse chanson.
Carl Maria von Weber (1786-1826): Aufforderung zum Tanz, rondò brillante per pianoforte op. 65 (1819); versione da concerto di Franz Liszt (1811-1886). Alexander Paley, pianoforte.
Lo stesso brano nella celebre orchestrazione (1841) di Hector Berlioz (1803-1869). Münchner Rundfunkorchester, dir. Kurt Eichhorn.
Hector Berlioz (11 dicembre 1803-1869): Roméo et Juliette, symphonie dramatique op. 17 (1839); testo di Émile Deschamps, da Shakespeare. Qui il testo completo con traduzione italiana.